« Géorgie » : différence entre les versions

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Au km 164 on arrive à Kutaïssi (le pot de chambre de la Géorgie). Les pensions chez l’habitant sont dans la ville haute, accessible par des rampes et des ruelles pavées ignobles. La vieille ville est agréable et on visitera la Cathédrale de Bagrati (si la réfection est terminée). En contrebas le long du Rioni, la ville restaurée de Kutaïssi n’est pas désagréable. De là, je conseille les marchroutkas depuis le centre-ville pour visiter les monastères proches de Guelati et Matsutemo. Les passionnés d’histoire pousseront jusqu’à Vani, découvrir l’antique cité royale de Colchide.   
Au km 164 on arrive à Kutaïssi (le pot de chambre de la Géorgie). Les pensions chez l’habitant sont dans la ville haute, accessible par des rampes et des ruelles pavées ignobles. La vieille ville est agréable et on visitera la Cathédrale de Bagrati (si la réfection est terminée). En contrebas le long du Rioni, la ville restaurée de Kutaïssi n’est pas désagréable.  
 
De là, je conseille les marchroutkas depuis le centre-ville pour visiter les monastères proches de Guelati et Matsutemo. Les passionnés d’histoire pousseront jusqu’à Vani, découvrir l’antique cité royale de Colchide.   


=== 2/ Kutaïssi – Gori – Tbilissi  (300 km – dénivelé 2 085 m) ===
=== 2/ Kutaïssi – Gori – Tbilissi  (300 km – dénivelé 2 085 m) ===
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On ne fera pas l’impasse sur Gori - ville natale de Staline – mais surtout à cause de la richesse des sites à proximité. D’abord le site troglodyte d’Uplistsikhe exceptionnel et facile à joindre le long de la Koura dans un décor de western, quant à l’Église d’Aténis Sioni, on l’atteindra en remontant une vallée bucolique, véritable Eden sinuant entre les vergers et les treilles immenses.
On ne fera pas l’impasse sur Gori - ville natale de Staline – mais surtout à cause de la richesse des sites à proximité. D’abord le site troglodyte d’Uplistsikhe exceptionnel et facile à joindre le long de la Koura dans un décor de western, quant à l’Église d’Aténis Sioni, on l’atteindra en remontant une vallée bucolique, véritable Eden sinuant entre les vergers et les treilles immenses.
[[Fichier:Géorgie 5.jpg|vignette]]
[[Fichier:Géorgie 5.jpg|vignette|alt=|La vallée de l’Aragvi]]
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[[Fichier:Géorgie 4.jpg|gauche|vignette|alt=|La cathédrale de Samtavissi]]
Après Gori si on reste sur « l’autoroute » on pourra visiter à proximité la cathédrale finement ouvragée de Samtavissi (voir photo ci-dessous) actuellement en restauration (attention vous n’irez pas plus loin, au-delà c’est l’Ossétie du Sud sécessionniste). Après avoir parcouru un plateau assez venté, vous quitterez l’axe autoroutier pour entrer dans Mtskheta, là où se joignent les eaux de la Koura venue du petit Caucase et celles de l’Aragvi descendues des glaciers du Grand Caucase (photo ci-dessous) Vous logerez chez deux mamies, en face de la Cathédrale de Svetitskhoveli et vous y ferez une indigestion d’abricots. Votre vélo au repos, vous pourrez visiter ce cœur spirituel de la Géorgie, puis à pied vous ferez l’ascension vers le monastère de Djvari qui domine la ville sur l’autre rive.
Après Gori si on reste sur « l’autoroute » on pourra visiter à proximité la cathédrale finement ouvragée de Samtavissi actuellement en restauration (attention vous n’irez pas plus loin, au-delà c’est l’Ossétie du Sud sécessionniste). Après avoir parcouru un plateau assez venté, vous quitterez l’axe autoroutier pour entrer dans Mtskheta, là où se joignent les eaux de la Koura venue du petit Caucase et celles de l’Aragvi descendues des glaciers du Grand Caucase. Vous logerez chez deux mamies, en face de la Cathédrale de Svetitskhoveli et vous y ferez une indigestion d’abricots. Votre vélo au repos, vous pourrez visiter ce cœur spirituel de la Géorgie, puis à pied vous ferez l’ascension vers le monastère de Djvari qui domine la ville sur l’autre rive.


Tbilissi n’est plus qu’à 25 km et c’est chez « Kétino » (Guesthouse Ketevan.) que vous irez poser votre barda avant de découvrir la capitale Géorgienne.
Tbilissi n’est plus qu’à 25 km et c’est chez « Kétino » (Guesthouse Ketevan.) que vous irez poser votre barda avant de découvrir la capitale Géorgienne.
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Au km 16 près le col, les passionnés d’architecture religieuse mettront la flèche à droite pour grimper quelques kilomètres jusqu’au monastère de Shuamta (alt 1 020 m) avant de descendre jusqu’à Telavi, chef-lieu de la Kakhétie. De l’autre côté de la vallée de l’Alazani, s’élèvent les sommets enneigés du Daguestan. En 2013, la ville est un immense chantier gouvernemental. Comme en Svanétie, l’État mise sur la manne touristique alors on restaure… Les pensions chez l’habitant sont nombreuses. Vous visiterez le palais du Roi Irakli II et vous pourrez aller visiter quelques domaines vinicoles proches.
Au km 16 près le col, les passionnés d’architecture religieuse mettront la flèche à droite pour grimper quelques kilomètres jusqu’au monastère de Shuamta (alt 1 020 m) avant de descendre jusqu’à Telavi, chef-lieu de la Kakhétie. De l’autre côté de la vallée de l’Alazani, s’élèvent les sommets enneigés du Daguestan. En 2013, la ville est un immense chantier gouvernemental. Comme en Svanétie, l’État mise sur la manne touristique alors on restaure… Les pensions chez l’habitant sont nombreuses. Vous visiterez le palais du Roi Irakli II et vous pourrez aller visiter quelques domaines vinicoles proches.


Vous reprenez la route 42 vers le nord-est et là encore, les plus courageux ou les plus passionnés tourneront à gauche au km 9 pour monter au monastère d’Ikalto puis redescendre à votre point de départ, vous quittez la route 42 vers le km 11 et traversez cette plaine jusqu’à la cathédrale d’Alaverdi (20 km depuis Télavi) monument phare de la Kakhétie. Après avoir franchi l’Alazani, on repart vers le sud-ouest par la route 43 pour longer le versant oriental de cette vallée. Ce sera l’occasion de visiter l’église fortifiée de Grémi, et éventuellement le monastère de Nekresi. À Kvareli vers le km 77, vous trouverez des pensions chez l’habitant. L’itinéraire traverse ensuite la vallée pour rejoindre les coteaux du massif de Gombori traversé il y a quelques jours. C’est un petite route en faux plat descendant puis remontant, à travers cultures et vignobles jusqu’à Velitstsikhe ou l’on tourne à gauche sur la route 42. Les villages se succèdent et selon les saisons vous pourrez vous rassasier de fruits en bord de route (en juillet ce sont les pêches). À Bakurtsikhe, on ignore la route qui retourne à Tbilissi et on continue en direction de Sighnaghi (on prononce Sirnari) que l’on atteint au terme d’une bonne grimpette, la ville étant perchée à 750 m d’altitude. Nous sommes au km 231 depuis Tbilissi. C’est la première bourgade qui a eu il y a quelques années, le coup de pouce gouvernemental du Président Saakachvili. Perchée, enceinte d’une muraille et de forêts, la cité jouit d’un site exceptionnel et la vue sur la plaine est grandiose (photo ci-dessous). Presque toute la ville a été rénovée… pour le pire et le meilleur… C’est une des premières destinations touristiques pour les Géorgiens.
Vous reprenez la route 42 vers le nord-est et là encore, les plus courageux ou les plus passionnés tourneront à gauche au km 9 pour monter au monastère d’Ikalto puis redescendre à votre point de départ, vous quittez la route 42 vers le km 11 et traversez cette plaine jusqu’à la cathédrale d’Alaverdi (20 km depuis Télavi) monument phare de la Kakhétie. Après avoir franchi l’Alazani, on repart vers le sud-ouest par la route 43 pour longer le versant oriental de cette vallée. Ce sera l’occasion de visiter l’église fortifiée de Grémi, et éventuellement le monastère de Nekresi. À Kvareli vers le km 77, vous trouverez des pensions chez l’habitant. L’itinéraire traverse ensuite la vallée pour rejoindre les coteaux du massif de Gombori traversé il y a quelques jours. C’est un petite route en faux plat descendant puis remontant, à travers cultures et vignobles jusqu’à Velitstsikhe ou l’on tourne à gauche sur la route 42. Les villages se succèdent et selon les saisons vous pourrez vous rassasier de fruits en bord de route (en juillet ce sont les pêches). À Bakurtsikhe, on ignore la route qui retourne à Tbilissi et on continue en direction de Sighnaghi (on prononce Sirnari) que l’on atteint au terme d’une bonne grimpette, la ville étant perchée à 750 m d’altitude. Nous sommes au km 231 depuis Tbilissi. C’est la première bourgade qui a eu il y a quelques années, le coup de pouce gouvernemental du Président Saakachvili. Perchée, enceinte d’une muraille et de forêts, la cité jouit d’un site exceptionnel et la vue sur la plaine est grandiose. Presque toute la ville a été rénovée… pour le pire et le meilleur… C’est une des premières destinations touristiques pour les Géorgiens.
[[Fichier:Géorgie 7.jpg|vignette]]
[[Fichier:Géorgie 7.jpg|vignette|alt=|Le monastère de David Garedja]]
[[Fichier:Géorgie 6.jpg|gauche|vignette]]
[[Fichier:Géorgie 6.jpg|gauche|vignette|alt=|Le point de vue depuis Sighnaghi]]
Par une route de montagne on rejoindra la route M5 que l’on suivra jusqu’à Sagarejo, altitude 700 m où l’on fera des provisions car on quitte alors la route M5 et vous ne trouverez plus rien pendant deux jours. À Sagarejo, on prend sur la gauche une petite route en direction du Monastère de David Garedja encore distant d’une cinquantaine de kilomètres. La route est étroite mais bitumée et assez bien indiquée. On s’élève dans des steppes où domine l’élevage. Le vent souffle du sud. Les paysages deviennent immenses et superbes. Les derniers kilomètres avant le monastère sont en piste. Le monastère (photo ci-dessous) est bâti sur le flanc nord d’une arête, dont le flanc sud, situé à cheval sur la frontière azérie abrite une multitude de grottes et cavernes recouvertes de fresques religieuses, hélas dramatiquement détériorées à l’époque soviétique. Vous êtes alors au km 350 depuis Tbilissi.
Par une route de montagne on rejoindra la route M5 que l’on suivra jusqu’à Sagarejo, altitude 700 m où l’on fera des provisions car on quitte alors la route M5 et vous ne trouverez plus rien pendant deux jours. À Sagarejo, on prend sur la gauche une petite route en direction du Monastère de David Garedja encore distant d’une cinquantaine de kilomètres. La route est étroite mais bitumée et assez bien indiquée. On s’élève dans des steppes où domine l’élevage. Le vent souffle du sud. Les paysages deviennent immenses et superbes. Les derniers kilomètres avant le monastère sont en piste. Le monastère est bâti sur le flanc nord d’une arête, dont le flanc sud, situé à cheval sur la frontière azérie abrite une multitude de grottes et cavernes recouvertes de fresques religieuses, hélas dramatiquement détériorées à l’époque soviétique. Vous êtes alors au km 350 depuis Tbilissi.


Le retour vers Rustavi se fait par des pistes de qualité moyenne dont une partie fréquentée par les militaires dont on peut voir une énorme caserne un peu avant le terme de la descente. Nous sommes dans une région sensible avec l’oléoduc BTC (Bacou Tbilissi Ceyhan) et la frontière Azérie.
Le retour vers Rustavi se fait par des pistes de qualité moyenne dont une partie fréquentée par les militaires dont on peut voir une énorme caserne un peu avant le terme de la descente. Nous sommes dans une région sensible avec l’oléoduc BTC (Bacou Tbilissi Ceyhan) et la frontière Azérie.
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