Indonésie

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carte Indonésie

L'Indonésie présente une incroyable diversité géographique, culturelle, historique, encore en mouvement, touchée par moment par des catastrophes diverses, éruptions volcaniques, tsunamis, tremblements de terre, inondations, cyclones, et des soulèvements populaires dus souvent à des mouvements de population, organisés ou non par les autorités. Des quelques 13500 îles, on en découvre encore, souvent de minuscules îlots rocheux, 922 sont habitées, et les plus visitées à vélo sont Bali et Lombock, Java, îles de la Sonde (Florès), Sulawesi Sud. Quelques uns se sont aventurés sur Kalimantan (Bornéo). Au début des années 2000, le centre de Sulawesi (Palu, Posso...) n'était pas très sûr, il semble que ça se soit arrangé depuis mais se renseigner.

Ce que vous aimerez certainement

• Peuple généralement accueillant et chaleureux
• Facilité à trouver des hébergements bon marché, ainsi que du ravitaillement et des restaurants pas chers avec une nourriture variée
• Marchés colorés
• Nature exubérante, plages paradisiaques sur certaines îles, cascades, volcans, lacs...
• Des styles architecturaux extravagants, les Tongkonan au pays Toradja (Sulawesi), les maisons des Minangkabau avec leurs toits en pointe sur Sumatra...
• Nombreux ferries pour aller d'îles en îles, plusieurs aéroports internationaux
• Cérémonies étonnantes ( Bali, Sulawesi)

Ce que vous pourriez ne pas aimer

• Pickpockets, surtout dans les gares, stations de bus, bus, être vigilants aussi sur les plages
• Sur les marchés de nuit, les restos de trottoirs en soirée, nombreuses sollicitations de camelots, de musiciens, qui peuvent vous gâcher la soirée tant ils sont insistants
• Conduite anarchique (à gauche), surtout sur Java. Le réseau secondaire est peu développé. L'île de java est 5 fois moins grande que la France et 2 fois plus peuplée. Nombreux 2 roues. Pollution
• Une nouvelle loi concernant les couples non mariés vient d'être instaurée (pas possible par exemple de partager la même chambre), mais elle ne serait pas appliquée aux touristes

Généralités

Distances/reliefs

Sumatra : 7ième île du monde en superficie, s'étend sur 1800km sur l'axe nord-ouest/sud-est, avec 435km au plus large. La partie sud de l'île est en proie à la déforestation, les feux provoquent des nuages de fumée qui pourrissent l'atmosphère jusqu'en Malaisie, même problème à Kalimantan (Bornéo est).

Java, l'île la plus peuplée du monde, s'étend d'est en ouest sur plus de 1000km . Point culminant le Semeru 3676m. Nombreux volcans.

Bali : 112km du nord au sud, chaîne montagneuse au centre, quelques pics de plus de 2000m et le sommet, l'Agung a 3142m.

Sulawesi : la forme particulière de l'île, la 11ième du monde en superficie, sorte de pieuvre à 4 pattes, fait qu'on est jamais à plus de 90 km de la mer. On peut faire le tour de la patte sud-ouest en visitant le pays Toraja en environ 1000km. Ça monte pour atteindre Rantepao à environ 800m.

Dans certaines régions, il peut être nécessaire de faire de longues étapes pour trouver des hébergements.

Météo/ Climat

C'est un climat de type équatorial, les jours ont la même longueur toute l'année. Si on supporte les grosses pluies tropicales, on peut pratiquement voyager à vélo toute l'année en Indonésie, mais il y a quand même des périodes plus favorables.

En général, le saison des pluies va de novembre à mars, la saison sèche et la plus chaude de mai à octobre. Il peut parfois pleuvoir en saison sèche, qui est plus marquée au centre et à l'est de Java, au sud Sulawesi, à Florès et Timor. Les côtes ouest et sud sont les plus arrosées, sauf à Bali où c'est l'inverse.

En raison de l'étendue du pays, il existe des différences entre les îles : A Sumatra et Kalimantan, il peut pleuvoir toute l'année, plus de novembre à mars ; c'est surtout là qu'on peut y pédaler toute l'année. Entre mai et octobre, il pleut moins, et ce sont de grosses averses de fin d'après-midi qui durent peu et le soleil revient vite. A Bali, il pleut deux fois plus au nord qu'au sud. La meilleure période pour Sulawesi est de mai à octobre.

Vents

Le vent est peu mentionné par les voyageurs à vélo. Ça n'est pas un élément primordial à prendre en considération. Il y en a généralement moins entre juin et septembre.

Y aller

Par avion : les 2 principaux aéroports sont ceux de Djakarta et de Denpasar (Bali). Il n'y a pas de vols directs depuis la France. On fait le plus souvent escale à Singapour et Kuala Lumpur. D'autres aéroports sont connectés avec les pays limitrophes : Medan et Padang (Sumatra) depuis la Malaisie (Kuala Lumpur et Penang), Balikpapan (Bornéo), Manado (Sulawesi) depuis General Santos (Mindanao, Philippines), Surabaya et Lombock, Yogyakarta (Java) depuis Singapour, accueillent aussi quelques vols. Nombreux vols de Darwin (Australie) à Denpasar. Il y a beaucoup de liaisons aériennes intérieures bon marché. Il existe notamment une liaison aérienne entre Nunukan/Tarakan et Ujung Pandang (environ 2h, pas cher, mais pas sûr qu'ils prennent les vélos).

Par ferry : On peut arriver par ferry aux îles Riau au sud de Sumatra depuis Singapour ou Johor Bahru, puis de Batam, à Sumatra toute proche, ou de Bintan à Djakarta. On peut aussi entrer par ferry depuis Tawau (Sabah, Bornéo, Malaisie) pour Nunukan coté Indonésie, et de là, des navires relient Balikpapan, Pare-Pare, Makassar...Voir la liste plus loin. On peut aussi entrer par ferry à Manado au nord de Sulawesi, depuis Général Santos (Mindanao, Philippines), parfois supprimé à cause de troubles à Général Santos). De nombreux ferries relient les îles, le plus emprunté par les voyageurs à vélo étant celui reliant Bali à Java (Gilimanuk/Banyuwangi).

Voir ici la liste des navires de la Pelni et leurs routes/ https://en.wikipedia.org/wiki/Pelni?oldformat=true#Passenger_ships La compagnie Pelni est l'équivalent de notre SNCF pour Les Indonésiens. Les traversées peuvent être longues, jusqu'à plusieurs jours, mais on ne s'ennuie pas, les passagers veulent tous discuter avec vous sur les routes hors tourisme, et on en apprend beaucoup sur la vie dans les îles, les mouvements de travailleurs locaux ou immigrés, qui n'ont pas vu leur famille parfois pendant des années.

Langues

La langue officielle est le Bahasa Indonésia, semblable au Malais, assez facile à apprendre (lexiques). Une multitude de dialectes. L'Anglais est parlé dans les lieux touristiques, le Français peu.

À vélo

Carte / Guide

Il existe des cartes générales Indonésie Nelles ou Periplus travel Maps, qui permettent d'avoir une vue générale pour préparer son itinéraire. Nelles et Périplus Travel Maps éditent des cartes régionales.

Routes-Circulation

Routes principales en bon état, par contre le réseau secondaire l'est parfois beaucoup moins, devenant piste par endroit. Mais le réseau s'améliore.

Vélo

Bon vélo de voyage. Ça dépend aussi des itinéraires choisis. Si on reste sur les grands axes, pas de soucis mais on se heurte à une circulation dense et anarchique, si on s'aventure sur routes secondaires ou pistes, il faut du costaud. Location de VTT dans les villes touristiques.

Réparations

Il y a des magasins de vélo un peu partout pour le matériel basique, sinon, les meilleures vélocistes sont surtout dans les grandes villes, notamment Jakarta et Bali.

Transports locaux

Les bus n'ont pas toujours de galerie, il faut parfois démonter le vélo. Les trains prennent en principe les vélos, mais certains voyageurs ont dû parlementer pour y arriver. Pas de problèmes dans les ferries.

Rouler au quotidien

Hébergements

Nombreux hôtels et hébergements qui peuvent porter des noms différents suivant les régions : hostels, homestay, guest-house, bungalow, écolodge, wissma ou penginapan à Sumatra... Il y a des couchsurfeurs à Jakarta, des Warmshowers en Indonésie. Pas de campings, ou des campings de luxe avec bungalow (Bali). Camping sauvage possible dans certaines régions ( nombreuses palmeraies, ou autres plantations...), on peut demander à se faire héberger dans les villages, pas toujours avec succès.

Approvisionnements

Nourriture

Beaucoup de facilités pour se restaurer bon marché sauf dans des régions isolées. Beaucoup d'étals ambulants. Plats les plus proposés : gado-gado (salade de légumes cuits à la sauce cacahuète, nasi-goreng (riz frit), poissons ( attention, parfois cuits d'avance et pas toujours frais). Fruits et légumes, sur les marchés Bons jus de fruit, thé, sorte de café turc, bière chère, difficile à trouver hors région touristique.

Eau

Souvent non potable aux robinets. Eau bouillie ou en bouteille.

Réchaud

J'ai vu plusieurs fois des jeunes locaux bivouaquer, avec des réchauds à gaz, et j'ai bivouaquer avec un guide sur le Kerinci(Sumatra), qui avait un réchaud à gaz. Je n'ai pas fait attention aux types de cartouches, probablement à vis. A confirmer. Alcool à brûler se dit semangat metilasi.

Téléphonie mobile-Internet

Cartes sim bon marché un peu partout. Utiliser sa carte sim française coûte une fortune...

Contacts

Il y a encore quelques centres culturels français, certains ont été fermés pour raisons économiques, dommage car les jeunes Indonésiens apprécient le Français. A Rantepao au pays Toraja de Sulawesi, les jeunes qui apprennent l'Anglais ou le Français cherchent le contact avec les touristes vers le marché pour pratiquer, mais ces derniers les fuient par peur.

Relations

facilité, accueil

Tourisme

Bali bien sûr, jeunes australien sur les trottoirs d'Ubud la bière à la main.

Habillement

Les Indonésiens se baignent le plus souvent habillés, éviter d'être torse-nu, se couvrir les jambes pour visiter les temples à Bali.

Enfants

y aller avec des enfants, facile, difficile, intéressants, conseils spécifiques

Sécurité / santé

Attention à l'eau et aux plats préparés d'avance. Attention aux pickpockets dans les gares, stations de bus, lieux touristiques très fréquentés...

Pour aller plus loin

• https://endlesstravel.world/ile-de-java-indonesie-a-velo/ https://www.instinct-voyageur.fr/voyage-a-java-en-velo/
• https://www.regis-pfaffenzeller.com/Sumatra_a_velo_mars_avril_2013/carte_itineraire.html https://www.regis-pfaffenzeller.com/Europe_Asie_a_velo/Indonesie_a_velo.html

Articles apparus dans la revue CCI

• N°50, 51, et 53, 1993/94, Laurent Defrance: l'Indonésie comme si vous y étiez,https://www.cyclo-camping.international/download/revue/RevueCCI_n50.pdf https://www.cyclo-camping.international/download/revue/RevueCCI_n51.pdf https://www.cyclo-camping.international/download/revue/RevueCCI_n53.pdf
• N°60, 1995 L.Legris et L.Lepetit: Allô mister et fiche Indonésie, https://www.cyclo-camping.international/download/revue/RevueCCI_n60.pdf
• N°68, 1997, M.Pisigo: fin de parcours en Indonésie, https://www.cyclo-camping.international/download/revue/RevueCCI_n68.pdf
• N°69, 1998, A.Soulat: en tandemo remorque en Indonésie, https://www.cyclo-camping.international/download/revue/RevueCCI_n69.pdf
• N°130, 2014: R.Pfaffenzeller: Sumatra, https://www.cyclo-camping.international/download/revue/CCI_Revue_130.pdf

Itinéraires

Itinéraire 1 : Sulawesi, Bali, Java

Sulawesi, Bali, Java, 2600km du 8 août au 5 octobre 2000 De la grande capitale provinciale de Makassar, à la circulation anarchique, je pars faire le tour du sud-ouest de Sulawesi, l’île aux épices, partant sur le nord, et en quelques jours via Pare-Pare, j’atteins, à une altitude avoisinant les 1000m, le pays Toraja, Makalé, Rantepao où je me base pour visiter les fameuses tongkonans, extraordinaires maisons de bois aux toits élancés. Organisées sur trois jours, les cérémonies funéraires, pendant lesquelles toute la famille réunie, logée et nourrie sous des abris de bambou construits exprès, comprend une partie danses et offrandes à la famille, des sacrifices d’animaux, poulets, buffles, et porcs. Le marché du lundi à Rantepao ( Bolo à 10 km) est un des plus extraordinaires d’Asie, il ne faut pas avoir l’âme trop sensible vu comme les animaux sont traités. Je fais une randonnée à pieds de quelques jours dans les rizières des collines environnantes, magnifiques paysages aux couleurs évoluant sans cesse sous les quelques nuages poussés par le vent. Les combats de coqs ont lieu dans des arènes surchauffées, ils en deviennent fous, les billets passent de mains en mains. Je redescends par la côte est, traversant une belle forêt, par Palopo, puis Sengkang et une balade en barque sur le lac qui s'assèche, Watampone, une ville bien sympathique aux contacts faciles, puis Bira Beach à la pointe sud-est, avec de beaux bungalows sur pilotis juste en bord de mer, Les locaux sont spécialisés dans la construction des bateaux de transport en bois, les Pinisis, et je m'arrête souvent les observer à l œuvre, étonné surtout par la méthode utilisée pour courber les poutres, en les chauffant  à petit feu de bois. Je quitte Sulawesi pour aller découvrir Bali. Quoique très touristique, j’y trouve quand même des endroits bien calmes, à vélo, on a la chance de passer dans des lieux peu fréquentés, et découvrir des cérémonies. J’apprécie beaucoup la petite route vallonnée menant à Ahmed, ainsi que le site de Tirta Gangga, entouré de superbes rizières en terrasses, avec son palace d’eau harmonieux, une des résidences du dernier rajah, avec parcs verdoyants, bassins d’où l’eau jaillit de gargotes, belles sculptures. On peut louer un bungalow dans le parc pour un séjour bien agréable. Je longe la côte est puis nord, et traverse en ferry pour la grande île de Java. De Banyuwangi, je roule, dans un trafic assez dense,  dans un environnement cette fois résolument musulman. Les paysages sont bien agréables, et à part un doigt d’honneur d’un jeune ouvrier de la route, j’ai plutôt de bons contacts avec les locaux. Je vois beaucoup de vélos chargés de bois, foin, volailles, bimbeloteries…Je me nourris de poulet grillé, fruits divers, de nombreuses mangues, de Nasi Goreng, un  plat traditionnel à base de riz grillé. J'arpente l'extraordinaire marché aux oiseaux de Malang, les Indonésiens mettent tout en cage, rapaces, hiboux, chouettes, singes... Du côté de Madium et Kediri, le long de cette belle route vallonnée, des champs d’ail, d’échalotes, de mais, des rizières en coupe ou en plantation, des vergers, sculptent un magnifique paysage. De Solo, ville que je n’apprécie pas trop, avec ses nombreux pickpockets, je pars pour m’élever encore, par des pentes raides jusqu'à 15%, jusqu’au magnifique plateau de Dieng, perché à 2000m. Maraîchages, plantations de thé, café, tabac, couvrent les pentes. Des petits cratères crachent des bulles de vapeur, de l'eau sulfureuse alimentent des plan d'eau bleus et verts. Quelques petits temples hindous ont résisté au temps, éparpillés dans la nature. Je visite ensuite Borobodur, immense temple de structure pyramidale, le plus grand monument bouddhiste du monde, au coucher du soleil. Je termine ce périple à Yogyakarta. Images et détails du parcours sur : regis-pfaffenzeller.com

Sulawesi, Bali, Java Photo parcours

Itinéraire 2: Sumatra 2013

Sumatra, mars/avril 2013, 2500km, 4 volcans Je n'ai pas été déçu par ces deux mois de voyage vécus avec intensité, regrettant de ne pas y être resté 1 mois de plus pour descendre un peu au sud, puis remonter jusqu'à Banda Aceh, et Pulau Weh. Je pars de Medan au climat étouffant, par une petite route qui m'amène plus à l'est à la grande route excellente qui monte par quelques raidillons jusqu'à Berastagi, Berastagi, peuplée de chrétiens et de musulmans, est l'endroit parfait pour visiter les villages environnants entourés de maraîchage et de vergers, où ça pousse bien sur ces terres volcaniques, et pour faire l'ascension des deux volcans du coin, le Sinabung (2460m), en période de repos, et le Sibayak(2212m) plus tranquille. Je ne suis pas très loin du lac Toba, le plus grand d'Asie du sud-est, gisant dans un immense cratère, l'eau y est plutôt chaude. Je séjourne sur la presqu’île touristique de Tuk-Tuk sur l'île Samosir. Je m'élève au-dessus du lac à l'ouest, le route s'enroule et grimpe jusqu'à 1700m. Trombes d'eau à Sidikalang, puis je pénètre dans le sud de la province d'Aceh, où règne la charia, pas de bière ! Mais gens sympas et tranquilles. A Singkil, au bord de l'océan indien, je trouve un petit bateau ravitaillant des îles. Je parviendrai jusqu'à la minuscule île de Taliana, 15 mn pour en faire le tour, 3 bungalow rudimentaires, un cuistot, et un petit récif corallien fréquenté entre autres par des petits requins inoffensifs. Une longue chevauchée vers le sud, par de pittoresques villages, une route tantôt bonne, tantôt mauvaise, en montagne russe, Sibolga, Barus, de nombreuses séances photos avec des jeunes locaux, hello mister répétitifs, alternance de rizières et de palmeraies, restaurants de nuit sur les trottoirs dans les villes... Après quelques centaines de km, à l'approche de Bukittinggi, par un temps très humide, j'essuie de nombreuses averses, j'ai la chance de voir une rafflesia, dite la plus grosse fleur du monde, qui ne fleuri qu'un jour ou deux puis se putréfie. Je découvre aussi le café Luwa,qui passe par les intestins de la genette ! Bukittinggi s'avère une jolie ville animée et attachante, avec un excellent restaurant, le Padang, et la Hello guest-house, où je vais séjourner à plusieurs reprises, adopté par la mère et la fille, qui me fera visiter les magnifiques environ, superbes canyons, cascades...avec un groupe d'amis. Je m'éloigne quelques jours pour visiter le canyon d'Harau, traversant de belles rizières, un endroit à ne pas manquer, puis le lac Maninjau, avant de m'attaquer seul au volcan Mérapi (2891m), où je me fais quelques frayeurs, perdu entre les cratères en plein brouillard. Je reprends la route vallonnée du sud encore par de beaux paysages, des plantations de thé sur des collines arrondies, de riches rencontres, les jeunes filles n'hésitent pas à me parler. A l'approche du village de Kersik Tua, je découvre une région maraîchère sur les terres riches proches du volcan Kérinci, le plus haut d'Indonésie (3805m), dont le cône émerge au-dessus des champs. Cette fois, j'en fais l'ascension avec un guide, Een, en deux jours, après une randonnée vers le sauvage lac Tujuh, le plus haut d'Asie, vraiment posé sur la montagne. Plus loin à Sungaï Penuh, qui sera le point le plus sud, je prends plein ouest, traversant un parc national, territoire du tigre, qui n'a pas été vu depuis 20 ans, par une forêt dense d'où s'échappent des cris d'oiseaux et d'insectes, sur une piste sableuse et boueuse. Une meilleure route après Tapan me ramènera par la côte ouest et de belles plages jusqu'à Padang, terme de mon voyage. Images et détails du parcours sur : regis-pfaffenzeller.com

Articles connexes

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