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Attention, depuis l'été 2018, il faut une attestation d'assurance de couverture de frais médicaux à l'étranger pour entrer dans le pays.
Attention, depuis l'été 2018, il faut une attestation d'assurance de couverture de frais médicaux à l'étranger pour entrer dans le pays.
===Monnaie===
===Monnaie===
Le dollar américain ($) ! Les billets sont ceux des États-Unis ; des pièces sont frappées localement, mais les étasuniennes fonctionnent également. La seule différence notable, c'est qu'il circule très peu de billets de 1$.
Le dollar américain ($) ! Les billets sont ceux des États-Unis ; des pièces sont frappées localement, mais les étasuniennes fonctionnent également. La seule différence notable, c'est qu'il circule très peu de billets de 1 $.
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== À vélo ==
== À vélo ==
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Si, posé pour quelques jours pour visiter le coin (villes, randos, etc.), il y a de nombreux bus locaux qui peuvent vous emmener dans les alentours pour quelques dizaines de centimes… Il y a aussi des camionetas, un peu plus chères (souvent entre 5 et 10$), mais le tarif étant fixé à la course, à plusieurs c'est vite raisonnable.
Si, posé pour quelques jours pour visiter le coin (villes, randos, etc.), il y a de nombreux bus locaux qui peuvent vous emmener dans les alentours pour quelques dizaines de centimes… Il y a aussi des camionetas, un peu plus chères (souvent entre 5 et 10$), mais le tarif étant fixé à la course, à plusieurs c'est vite raisonnable.
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== Rouler au quotidien ==
== Rouler au quotidien ==
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=== Santé ===
=== Santé ===
Pas de soucis particuliers. Proche de l’équateur, le soleil est donc plus fort. Attention également avec l’altitude, même si le temps est nuageux ; les UV sont violents. Globalement, en-dessous de 2 000-1 800 m, le moustique se fera un plaisir de se régaler sur vous ! Ce sera encore plus le cas dans certains coins particulièrement infestés (jungle amazonienne par exemple).
Pas de soucis particuliers. Proche de l’équateur, le soleil est donc plus fort. Attention également avec l’altitude, même si le temps est nuageux ; les UV sont violents. Globalement, en-dessous de 2 000-1 800 m, le moustique se fera un plaisir de se régaler sur vous ! Ce sera encore plus le cas dans certains coins particulièrement infestés (jungle amazonienne par exemple).
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== Pour aller plus loin ==
== Pour aller plus loin ==
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* Pour plus d’infos sur un trip à prix raisonnable (35 à 50$ par jour ; comparé aux croisières qui coûtent au minimum 500$ par jour) aux îles Galapagos, se rapprocher de Santiago, le gérant de la casa de ciclistas de Tumbaco (Quito). Il a été plusieurs fois sur place, et sera ravi de partager pleins de bons plans ! sur Facebook  [https://m.facebook.com/pages/Casa-Ciclista-De-Tumbaco/720817268083049 Casa Ciclista de Tumbaco]
* Pour plus d’infos sur un trip à prix raisonnable (35 à 50$ par jour ; comparé aux croisières qui coûtent au minimum 500$ par jour) aux îles Galapagos, se rapprocher de Santiago, le gérant de la casa de ciclistas de Tumbaco (Quito). Il a été plusieurs fois sur place, et sera ravi de partager pleins de bons plans ! sur Facebook  [https://m.facebook.com/pages/Casa-Ciclista-De-Tumbaco/720817268083049 Casa Ciclista de Tumbaco]
* En mode bike-packing ou fat-biking, il existe la trans ecuador mountain bike road (TEMBR). C’est un itinéraire qui traverse toute la Sierra, du nord au sud, en évitant systématiquement la Panaméricaine et les grands axes. Pas obligé de le suivre en entier, mais ça peut donner des idées et informations pour certaines portions [http://www.bikepacking.com/routes/trans-ecuador-dirt-road/ trans ecuador dirt road]
* En mode bike-packing ou fat-biking, il existe la trans ecuador mountain bike road (TEMBR). C’est un itinéraire qui traverse toute la Sierra, du nord au sud, en évitant systématiquement la Panaméricaine et les grands axes. Pas obligé de le suivre en entier, mais ça peut donner des idées et informations pour certaines portions [http://www.bikepacking.com/routes/trans-ecuador-dirt-road/ trans ecuador dirt road]
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== Itinéraires ==
== Itinéraires ==


''proposition d’itinéraires avec une carte du parcours, si possible : indication de distance, de durée, de difficulté, d’engagement, hébergement remarquable''
* Pas de grand itinéraire pour cette section, mais des lieux sélectionnés par 2 voyageurs ayant traversé l’Équateur du nord-sud en 2 mois. La costa n'a pas été abordée.
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===De Tulcán à Cayambe, par les chemins détournés===
De Tulcán, prendre une piste au sud-ouest menant à El Angel. Ce n’est pas très roulant, mais pas grave car on monte lentement (jusqu'à 3 700). Là-haut, en plein paramo, c'est une réserve écologique, avec notamment plusieurs jolies lagunes. Puis redescente à El Angel 700 m plus bas.
De El Angel, partir à l’ouest via San Isidro puis Mira, pour rejoindre la Panaméricaine près de Chota. La route est asphaltée, et après une remontée, c'est de la pure descente. En bas (1 500 m), il fait chaud et il y a même des moustiques.
Prendre la Pana vers l'ouest (pour 6.5 km), et la quitter à la première sortie ; traverser le rio Ambi pour arriver à Salinas. De cette petite ville (pas grand-chose pour se ravitailler), prendre la route au sud-ouest qui monte à Tumbabiro. Goudron toujours, par contre, longue section raide.
De Tumbabiro, continuer de monter jusqu'à Urcuquí. Continuer plein sud sur la même route : belle descente puis remontée jusqu'à Ibarra. Un peu plus de trafic sur cette dernière section.
Ibarra est une chouette petite ville ; Otavalo, 20 km plus au sud sur la Pana également. Toutes les deux se trouvent au pied du beau volcan Imbabura (4557 m) ; l’ascension de ce dernier (en partant de La Esperanza), se fait tout à fait seul, sans guide, et vaut le coup ! Il y a également plusieurs jolies lagunes dans le coin (Cuicocha, San Pablo, etc.) ; bref, de quoi laisser reposer le vélo pour marcher un peu… :).
Depuis Ibarra, prendre au sud la route de La Esperanza. Toujours asphaltée, elle passe par Zuleta et Olmedo, avant d'arriver à Cayambe. C'est calme, et la montée puis redescente (après un plateau) sont douces.
Cayambe est une grosse ville, qui annonce déjà l’agglomération de Quito. À noter, l'équateur passe quelques 4 km à vol d'oiseau au sud du centre-ville.


''Si vous acceptez de mettre votre nom, d'autres peuvent éventuellement vous contacter pour d'avantage de précisions, mais ce n'est pas une obligation''
===De Pujili à Riobamba===
De Pujili à Riobamba en passant par le paramo, les montagnes cultivées, et en finissant au pied du volcan Chimborazo.
De Pujili, grimper doucement à l'ouest jusqu'à 3900 m via la E30. Profiter de belles vues sur le volcan Cotopaxi (5897 m). C'est asphalté, jamais plus de 5%, et le trafic reste raisonnable. Là-haut, c'est plein paramo ; le vent peut souffler fort. Continuer avec quelques descentes et remontées entre 3500 et 4000 m pour rejoindre Zumbahua.
De Zumbahua, tu peux faire un aller-retour à la laguna de Quilotoa (12 km pour 450 m de montée, toujours asphalté). Ça nous a semblé un peu trop touristique pour y aller.
Continuer la E30 vers l'ouest pendant 8.5 km de montée goudronnée pour retourner à quasi 4000, puis bifurquer plein sud sur une piste. C'est plutôt roulant, par contre le vent peut de nouveau être là ! Ça monte légèrement jusqu'à 4100, redescend doucement à un rio à 3700 pour remonter à un col à presque 4000 m (22 km).
De là-haut, tu peux apercevoir la petite ville de Angamarca, 1000 m en contrebas, ainsi que les nombreux zigzags de la route (14.5 km) et les montagnes toutes cultivées. La première moitié de la descente est assez raide, et la piste caillouteuse ; puis ça se calme. Quelques tiendas en ville, ce n'est pas fou, mais il est possible de se ravitailler en tout. Attention, impossible de trouver fruits & légumes ensuite avant Simiátug ; tu croiseras par contre quelques tiendas vendant riz, pâtes, et du pain pas très frais.
La descente continue quelques kilomètres pour franchir une rivière vers les 3000 m. Courte remontée, puis longue et douce descente (24 km) jusqu'à Pinllopata (≈ 2300 m). C'est roulant, peu de cailloux, plutôt sableux. La route longe en hauteur la rivière, bien encaissée. Devant toi, du ciel ; tu es sur les dernières montagnes avant la côte ! Pinllopata est une minuscule ville de bric et broc ; ne compte pas y trouver grand-chose…
De là, partir de nouveau plein sud, via une plus petite piste, pour rejoindre Simiátug (43 km). Ça remonte beaucoup, et surtout, c'est raide ! Jusqu'au rio Tiungu (2400 m), c'est encore raisonnable ; ensuite, ça se corse, avec des pentes jusqu'à 15% par moments, sur de la piste pierreuse. Par contre, les montagnes sont magnifiques, et tu croiseras plusieurs hameaux aux habitants très sympathiques. Nous, on a terminé les 10 derniers kilomètres à l’arrière d'un des rares pick-ups passant par là…
Si cette portion te fait un peu peur, tu as deux possibilités :
- De Pinllopata, prendre la nouvelle piste au sud jusqu'à El Empalme, sur 5 petits kilomètres ; c'est pas plus dur que ce que tu viens de faire. Dans ce petit village, passe 2-3 fois par jour un bus allant jusqu'à Ambato, et faisant arrêt à Simiátug. Se renseigner auprès des locaux pour les horaires.
- De Pinllopata, continuer sur la piste d'où tu arrives pour descendre jusqu'à El Corazón, 15 km plus loin. C'est une plus grosse ville à 1500 m d’altitude, et de là tu peux prendre un bus pour Simiátug, voire directement pour Salinas.
Simiátug est une petite ville, située à 3200 m d'altitude. Partir au sud-ouest pour rejoindre Salinas (de Bolívar) ; c'est 21 km pendant lesquels tu remontes à 4000. La première dizaine de kilomètres est un peu raide (7.5%), mais tu as retrouvé un bel asphalte, et autour de toi le joli paramo accompagné de superbes rochers !
Salinas est une minuscule, mais jolie ville un peu touristique. Par contre, si tu n’arrives pas un mardi (jour du marché hebdomadaire), tu n’auras grand-chose d'autre à te mettre sous la dent, outre de la pizza… Les quelques boutiques pour touristes pourront aussi te dépanner en fromage (vraie tomme de vache, excellente !) et chocolat ; les autres spécialités sont des huiles essentielles et de la laine d'alpaga.


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== Pour encore plus d'information... ==
== Pour encore plus d'information... ==
'''Si vous souhaitez des renseignements complémentaires, vous pouvez trouver les coordonnées des adhérents ayant parcouru le pays dans [https://adherents.cyclo-camping.international/consulter_pays.php l'espace adhérents] de CCI''' '''(ouvert aux seuls adhérents CCI - pour le devenir, c'est par [https://www.cyclo-camping.international/adherer ici] ).'''
'''Si vous souhaitez des renseignements complémentaires, vous pouvez trouver les coordonnées des adhérents ayant parcouru le pays dans [https://adherents.cyclo-camping.international/consulter_pays.php l'espace adhérents] de CCI''' '''(ouvert aux seuls adhérents CCI - pour le devenir, c'est par [https://www.cyclo-camping.international/adherer ici] ).'''
[[Catégorie:Pages de référence]]
[[Catégorie:Amérique]]
[[Catégorie:Équateur]]

Version du 7 février 2021 à 14:39

Ce petit pays, pas forcément très connu par chez nous, regorge de perles à venir découvrir : plages, montagnes, volcans, jungle, villes et villages typiques, etc. La densité de population y est faible, ce qui rend ce pays calme ; de plus les habitants sont tous adorables.

Venez donc y faire une petite vuelta, et surtout, ne vous contentez pas de traverser le pays via la Panaméricaine ; partez découvrir l'arrière-pays via les petites routes (et pistes).

Ce que vous aimerez certainement

  • La richesse et la diversité de la population : indigènes et tenues traditionnelles se mélangent avec une population plus occidentalisée.
  • L’hospitalité et la gentillesse des équatoriens.
  • La beauté et diversité des paysages...

Ce que vous pourriez ne pas aimer

  • ...mais le peu de choix d'itinéraires que tu auras pour les découvrir, si tu es totalement réfractaire à la piste.
  • Les klaxons à tout va (mais comme beaucoup de pays d’Amérique du sud).
  • La place de la femme dans quasi tous les foyers : elle cuisine, sert son mari, puis les invités et les enfants, et enfin mange seule (et le plus souvent froid) dans la cuisine.

Généralités

Distances/reliefs

L'Équateur est un pays relativement petit : c'est un rectangle d'environ 650 km de hauteur, sur 500 km de large. Il est divisé en trois bandes verticales :

  • La Costa à l’ouest, le long de l'océan Pacifique ; l’altitude y est quasi nulle.
  • La Sierra au centre, c'est la cordillère andine, avec des volcans enneigés s'élevant à 5000, voire 6000 m.
  • L’Oriente, ou la jungle amazonienne, à l’est ; l’altitude varie de 0 à environ 1000 m.

Au nord, frontière avec la Colombie ; au sud et à l’est, avec le Pérou.

Les fameuses îles Galapagos, situées dans le Pacifique à 400 km au nord-ouest de la côte, font également partie du pays (cf section Pour aller plus loin).

Météo/ Climat

Étant très proche de l'équateur, les températures varient peu au cours de l’année. Par contre en basse altitude et sur les côtes, il peut faire chaud et humide ; et les montagnes étant hautes, froid et venteux là-haut.

Il existe 2 saisons en Équateur : une saison humide (hiver), de décembre à mai et une saison sèche (été), de juin à novembre ; selon les 3 régions, il existe des décalages de quelques mois. Et puis ça reste la théorie, des voyageurs ont vu la saison des pluies se prolonger en juin et début juillet dans la Sierra... D'autres ont passé 2 mois (août et septembre), avec un temps superbe !

Attention, bien que la majorité du pays (excepté une petite bande nord) soit dans l'hémisphère sud, les équatoriens n’inversent pas les saisons : l'été et l’hiver sont comme chez nous.

Vents

Conditions très locales, et aussi dépendantes de la saison. L'été dans la Sierra est globalement sec et venteux. Et d'autant plus dans le paramo à partir de 4 000 m : il n’y a plus grand chose pour arrêter le vent.

Y aller

À vélo en arrivant de la Colombie ou du Pérou.

Sinon par avion : les 2 grandes villes du pays sont Quito, dans le nord de la Sierra et Guayaquil, au centre du pays sur la côte.

Langues

On y parle espagnol, et comme dans toute l'Amérique latine, il y a du vocabulaire spécifique au pays (funda = bolsa, chancho = cerdo, frutilla = fresa, ...). Excepté sur la côte, les équatoriens parlent globalement sans accent et pas trop rapidement, ce qui fait de l'Équateur un bon pays pour débuter (où se remettre) à l’espagnol.

Visa

Pas de visa, possibilité de rester 90 jours maximum. Il est possible de sortir et puis rentrer dans le pays pour 90 nouveaux jours.

Attention, depuis l'été 2018, il faut une attestation d'assurance de couverture de frais médicaux à l'étranger pour entrer dans le pays.

Monnaie

Le dollar américain ($) ! Les billets sont ceux des États-Unis ; des pièces sont frappées localement, mais les étasuniennes fonctionnent également. La seule différence notable, c'est qu'il circule très peu de billets de 1 $.

À vélo

Carte / Guide

Impossible de trouver une carte papier sur place. Comme toujours, OsmAnd Map (application smartphone) est bien pratique pour calculer les dénivelés.

Routes-Circulation

Très variable. Il y a un réseau de grands axes asphaltés qui quadrille un peu tout le pays ; la circulation y est bien sûr intense.

À côté de ça, on trouve quelques routes secondaires plus tranquilles, asphaltées également ; mais elles permettent rarement de faire autre chose qu’éviter les premières durant un temps.

Puis beaucoup de pistes ; il y a de tout, plus ou moins roulant : des vieux pavés en pierre (horrible !), du caillouteux, du terreux, du sableux, du poussiéreux, etc. Par contre, c'est très calme ; tu croiseras peut-être 5 à 10 véhicules dans la journée, mais pas mal de piétons.

La grande majorité des villes et villages ont leurs rues pavées ; ça va du vieux pavé défoncé, à du tout neuf raisonnablement roulant.

Sur le réseau principal asphalté, les pentes sont encore raisonnables. Mais sur les routes secondaires et les pistes, les lacets sont souvent aux abonnés absents ! Ça peut grimper dur, voire très dur...

L'Équateur n’est peut-être pas le pays d'Amérique du Sud où les conducteurs sont les pires, mais globalement les équatoriens roulent mal. Ils vont vite et dépassent n’importe quand et n’importe comment (que ce soit toi où les autres véhicules). Fais attention, et l’installation d'un rétro est plus que conseillée !

De plus, tes tympans en aurons très vite marre des klaxons à tout va...

Vélo

Votre vélo de voyage habituel (n’oubliez pas de l'habiller de petits braquets !). L’option bike-packing avec pneus larges peut également être une option intéressante pour être plus à l’aise sur les pistes. Dans tous les cas, il est conseillé d'être le plus léger possible.

Réparations

On croise un tallere de bici (magasin de vélo) en ville, dès qu'elles sont grandes. À Quito (et sûrement Guayaquil), il y a quelques boutiques achalandées avec de belles pièces importées.

Transports locaux

Toutes les villes sont reliées par des bus. Aucun problème (ni supplément) pour y mettre les vélos. Ce n’est pas forcément aussi confortable que dans d'autres pays d'Amérique latine (moins de place pour les jambes), par contre, ce n’est pas cher du tout (en moyenne 1,5 $ l’heure pour environ 40-50 km de trajet). C'est plus en mode omnibus, avec vendeurs de chips et glaces, et pause déjeuner ; pour les toilettes, il faut attendre les arrêts en ville. Pour une fois, pas de clim, mais prévoir les boules quies (la radio ou télé tourne quasiment en continu).

Pas mal de pick-ups circulent sur les routes, et il est assez facile de faire de l’auto-stop avec les vélos ; que ce soit pour finir une étape difficile, ou pour sauter des morceaux de grande route moins intéressante.

Si, posé pour quelques jours pour visiter le coin (villes, randos, etc.), il y a de nombreux bus locaux qui peuvent vous emmener dans les alentours pour quelques dizaines de centimes… Il y a aussi des camionetas, un peu plus chères (souvent entre 5 et 10$), mais le tarif étant fixé à la course, à plusieurs c'est vite raisonnable.

Rouler au quotidien

Hébergements

Pas de camping (hors quelques coins touristiques précis), mais il est très facile de poser sa tente n'importe où à la campagne ou à la montagne. Dans les villages/hameaux, il est même possible la plupart du temps de trouver un lieu abrité pour camper : école, chapelle, salle communale, terrain de sport, etc. ; il suffit de demander l’autorisation aux locaux.

Dans les villes, se rapprocher de la police, des pompiers et autres églises. Il y a beaucoup de casernes de pompiers réparties sur tout le territoire, mais ne comptez pas systématiquement dessus pour te faire héberger, les refus sont possibles.

Étonnamment, en Équateur, avoir un peu de confort avec une nuit en dur coûte cher, relativement au coût de la vie. Les prix des nuitées sont, de plus, systématiquement par personne, donc en couple, ça fait vite une petite somme. En ville, petits hôtels ou hospedajes/residencial (hôtel chez l’habitant) ; compter 10 à 15$ par personne (il y a toujours moyen de négocier quelques dollars). Dans les villages, il est quasiment toujours possible de trouver un lit, même si ce n'est pas indiqué, se renseigner auprès de la population ; les prix tourneront alors entre 5 et 10 $ par personne, mais pour un confort bien sommaire.

Approvisionnements

Nourriture :

On trouve boulangerie, magasins de fruits & légumes, et petite épicerie (qui vend souvent du vrac : riz, pâtes, flocons d’avoine, cacahuètes, farine, etc.) dans quasi chaque petite ville. On y croise aussi souvent un marché (attention, il est parfois uniquement hebdomadaire !) ; il regroupe marchands de fruits et légumes (n'hésitez pas à goûter aux nombreux fruits introuvables par chez nous : chirimoya, granadilla, babaco, madroño, taxo, …), de vrac (le quinoa, c'est super pour changer du riz et des pâtes), ainsi que des stands pour l’almuerzo (= le déjeuner).

Pour les supermarchés, c'est uniquement dans les grandes villes.

Attention, dans certains coins isolés, on ne trouve pas de tienda potable (uniquement gâteaux, chips, sodas...) pendant 3-4 jours.

La majorité des restaurants servent le desayuno (= petit déjeuner), l’almuerzo (= le déjeuner) ainsi que la merienda (= dîner) typiques, composé d’une soupe, suivie d’un plat : riz + viande (ou parfois poisson) + lentilles + crudités, le tout accompagné d'un jus de fruit. C'est copieux, et coûte de 2 à 3$ !

Il y a aussi des cevicherias, servant les spécialités de la côte : soupes à base de poisson ou fruits de mer.

Dans les grandes villes, il y a également beaucoup de Chifas (restaurant “asiatique”). La carte est aussi longue que chez les « asiats » fourre-tout en France, et si les plats tournent plus autour des 5-6 $, ils sont assez copieux pour nourrir 2 personnes.

Dans la rue, on croise également des petits stands vendant popcorn, chifles (chips de plantain) et chochos (graines de lupin). Mais aussi des fritadas (porc cuit à l'eau, puis frit), ou des barbecues avec patates, maïs, plantains et brochettes de viande. Ou encore des llapingachos (galette de patate, servie avec fromage et crudités).

Dans 95% des cas, les boulangeries ne vendent que des petits pains (10 à 25 centimes l'unité). Par contre, il y a le choix côté saveurs : salé, sucré, au maïs, au quinoa, au fromage, au beurre, etc. Dans les petits bleds de campagne, ne pas hésiter à demander aux petites tiendas, elles ont souvent du pain (par contre pas toujours très frais).

Et surtout, ne passez pas à côté des helados de paila, glaces fabriquées main, à l'intense goût de fruit ! (Généralement autour de 1 $ le cornet 2-3 saveurs.)

Eau :

L’eau est potable pour 90% des robinets du pays ; à la campagne, il suffit de demander à la personne chez qui vous prenez de l’eau pour savoir. Pour les autres cas, partir avec un petit filtre du genre Saywer Mini est une bonne idée.

Réchaud

Préférer à essence (l’essence super est la plus propre de celles vendues à la pompe, environ 0.5 $ le litre) ou au bois (attention, en altitude dans le paramo, pas facile de croiser du combustible). À Quito (et sûrement Guayaquil), on peut trouver des cartouches de gaz (le tarif va de 6 $ à 12 $ selon les boutiques, pour une 220 g).

Téléphonie mobile-Internet

On trouve du WiFi gratuit sur la place principale de quasiment toutes les villes, ainsi que des villages un peu gros. Prévoir un adaptateur pour prises US.

Contacts:

Relations :

facilité, accueil

Tourisme :

pression touristique, si oui où ?

Habillement :

habillement si spécifique

Enfants

Sans problème, l’hospitalité équatorienne n’en sera que meilleure.

Sécurité

Le pays est calme et tranquille ; aucun problème de sécurité. Comme habituellement, faire attention à son vélo (ainsi qu'à certains quartiers) dans les très grandes villes.

Attention aux très nombreux chiens domestiques, agressifs envers les cyclistes (les propriétaires s'en fichent le plus souvent qu'ils vous courent après…).

Santé

Pas de soucis particuliers. Proche de l’équateur, le soleil est donc plus fort. Attention également avec l’altitude, même si le temps est nuageux ; les UV sont violents. Globalement, en-dessous de 2 000-1 800 m, le moustique se fera un plaisir de se régaler sur vous ! Ce sera encore plus le cas dans certains coins particulièrement infestés (jungle amazonienne par exemple).

Pour aller plus loin

  • Pour plus d’infos sur un trip à prix raisonnable (35 à 50$ par jour ; comparé aux croisières qui coûtent au minimum 500$ par jour) aux îles Galapagos, se rapprocher de Santiago, le gérant de la casa de ciclistas de Tumbaco (Quito). Il a été plusieurs fois sur place, et sera ravi de partager pleins de bons plans ! sur Facebook Casa Ciclista de Tumbaco
  • En mode bike-packing ou fat-biking, il existe la trans ecuador mountain bike road (TEMBR). C’est un itinéraire qui traverse toute la Sierra, du nord au sud, en évitant systématiquement la Panaméricaine et les grands axes. Pas obligé de le suivre en entier, mais ça peut donner des idées et informations pour certaines portions trans ecuador dirt road
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Itinéraires

  • Pas de grand itinéraire pour cette section, mais des lieux sélectionnés par 2 voyageurs ayant traversé l’Équateur du nord-sud en 2 mois. La costa n'a pas été abordée.

De Tulcán à Cayambe, par les chemins détournés

De Tulcán, prendre une piste au sud-ouest menant à El Angel. Ce n’est pas très roulant, mais pas grave car on monte lentement (jusqu'à 3 700). Là-haut, en plein paramo, c'est une réserve écologique, avec notamment plusieurs jolies lagunes. Puis redescente à El Angel 700 m plus bas. De El Angel, partir à l’ouest via San Isidro puis Mira, pour rejoindre la Panaméricaine près de Chota. La route est asphaltée, et après une remontée, c'est de la pure descente. En bas (1 500 m), il fait chaud et il y a même des moustiques. Prendre la Pana vers l'ouest (pour 6.5 km), et la quitter à la première sortie ; traverser le rio Ambi pour arriver à Salinas. De cette petite ville (pas grand-chose pour se ravitailler), prendre la route au sud-ouest qui monte à Tumbabiro. Goudron toujours, par contre, longue section raide. De Tumbabiro, continuer de monter jusqu'à Urcuquí. Continuer plein sud sur la même route : belle descente puis remontée jusqu'à Ibarra. Un peu plus de trafic sur cette dernière section. Ibarra est une chouette petite ville ; Otavalo, 20 km plus au sud sur la Pana également. Toutes les deux se trouvent au pied du beau volcan Imbabura (4557 m) ; l’ascension de ce dernier (en partant de La Esperanza), se fait tout à fait seul, sans guide, et vaut le coup ! Il y a également plusieurs jolies lagunes dans le coin (Cuicocha, San Pablo, etc.) ; bref, de quoi laisser reposer le vélo pour marcher un peu… :). Depuis Ibarra, prendre au sud la route de La Esperanza. Toujours asphaltée, elle passe par Zuleta et Olmedo, avant d'arriver à Cayambe. C'est calme, et la montée puis redescente (après un plateau) sont douces. Cayambe est une grosse ville, qui annonce déjà l’agglomération de Quito. À noter, l'équateur passe quelques 4 km à vol d'oiseau au sud du centre-ville.

De Pujili à Riobamba

De Pujili à Riobamba en passant par le paramo, les montagnes cultivées, et en finissant au pied du volcan Chimborazo. De Pujili, grimper doucement à l'ouest jusqu'à 3900 m via la E30. Profiter de belles vues sur le volcan Cotopaxi (5897 m). C'est asphalté, jamais plus de 5%, et le trafic reste raisonnable. Là-haut, c'est plein paramo ; le vent peut souffler fort. Continuer avec quelques descentes et remontées entre 3500 et 4000 m pour rejoindre Zumbahua. De Zumbahua, tu peux faire un aller-retour à la laguna de Quilotoa (12 km pour 450 m de montée, toujours asphalté). Ça nous a semblé un peu trop touristique pour y aller. Continuer la E30 vers l'ouest pendant 8.5 km de montée goudronnée pour retourner à quasi 4000, puis bifurquer plein sud sur une piste. C'est plutôt roulant, par contre le vent peut de nouveau être là ! Ça monte légèrement jusqu'à 4100, redescend doucement à un rio à 3700 pour remonter à un col à presque 4000 m (22 km). De là-haut, tu peux apercevoir la petite ville de Angamarca, 1000 m en contrebas, ainsi que les nombreux zigzags de la route (14.5 km) et les montagnes toutes cultivées. La première moitié de la descente est assez raide, et la piste caillouteuse ; puis ça se calme. Quelques tiendas en ville, ce n'est pas fou, mais il est possible de se ravitailler en tout. Attention, impossible de trouver fruits & légumes ensuite avant Simiátug ; tu croiseras par contre quelques tiendas vendant riz, pâtes, et du pain pas très frais. La descente continue quelques kilomètres pour franchir une rivière vers les 3000 m. Courte remontée, puis longue et douce descente (24 km) jusqu'à Pinllopata (≈ 2300 m). C'est roulant, peu de cailloux, plutôt sableux. La route longe en hauteur la rivière, bien encaissée. Devant toi, du ciel ; tu es sur les dernières montagnes avant la côte ! Pinllopata est une minuscule ville de bric et broc ; ne compte pas y trouver grand-chose… De là, partir de nouveau plein sud, via une plus petite piste, pour rejoindre Simiátug (43 km). Ça remonte beaucoup, et surtout, c'est raide ! Jusqu'au rio Tiungu (2400 m), c'est encore raisonnable ; ensuite, ça se corse, avec des pentes jusqu'à 15% par moments, sur de la piste pierreuse. Par contre, les montagnes sont magnifiques, et tu croiseras plusieurs hameaux aux habitants très sympathiques. Nous, on a terminé les 10 derniers kilomètres à l’arrière d'un des rares pick-ups passant par là… Si cette portion te fait un peu peur, tu as deux possibilités : - De Pinllopata, prendre la nouvelle piste au sud jusqu'à El Empalme, sur 5 petits kilomètres ; c'est pas plus dur que ce que tu viens de faire. Dans ce petit village, passe 2-3 fois par jour un bus allant jusqu'à Ambato, et faisant arrêt à Simiátug. Se renseigner auprès des locaux pour les horaires. - De Pinllopata, continuer sur la piste d'où tu arrives pour descendre jusqu'à El Corazón, 15 km plus loin. C'est une plus grosse ville à 1500 m d’altitude, et de là tu peux prendre un bus pour Simiátug, voire directement pour Salinas. Simiátug est une petite ville, située à 3200 m d'altitude. Partir au sud-ouest pour rejoindre Salinas (de Bolívar) ; c'est 21 km pendant lesquels tu remontes à 4000. La première dizaine de kilomètres est un peu raide (7.5%), mais tu as retrouvé un bel asphalte, et autour de toi le joli paramo accompagné de superbes rochers ! Salinas est une minuscule, mais jolie ville un peu touristique. Par contre, si tu n’arrives pas un mardi (jour du marché hebdomadaire), tu n’auras grand-chose d'autre à te mettre sous la dent, outre de la pizza… Les quelques boutiques pour touristes pourront aussi te dépanner en fromage (vraie tomme de vache, excellente !) et chocolat ; les autres spécialités sont des huiles essentielles et de la laine d'alpaga.


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